intermède

Les nuits sont longues quand Montréal décide d’hiberner. Il se trouve bien quelques âmes en peine ici et là. Surtout en dedans des taxis qui attendent sur les stands. Ceux qui décident de rouler le font à leur risque et péril. La route est dangereuse et le prix à la pompe, funèbre.

Les nuits sont longues quand la fatigue s’empare de ton corps. L’humidité, le froid, les routes défoncées, l’humeur terne des passagers. Pour ces raisons, faut bien s’en faire une.

Quand ta façon de voir les choses et les humains qui t’entourent se fausse, tu te pauses en attendant que ça passe.

10 réflexions sur “intermède

  1. La dernière ligne est superbe.Le printemps approche, PL. En mars, l'hiver résiste, parfois furieusement, mais finit toujours par perdre son combat.Quant à l'humeur des Montréalais, ça…

  2. CjH – Borhen : tiens, ça fait deux fois que je vous vois écrire ça à quelqu'un sur le web (vous cirez debout, ou assis, au fait ?) Allez, une petite tournée de Rimbaud, de Vialatte ou de Sollers, maintenant, je suppose ?

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